INFLATION DESINFLATION DEFLATION
UE 1 - Economie
INFLATION, DESINFLATION, DEFLATION
L’inflation peut se définir comme une hausse générale et durable des prix des biens et des services.
La désinflation est une réduction des taux d’inflation.
La déflation est une baisse générale et durable des prix des biens et des services.
Il existe deux sphères :
La sphère réelle : marché des biens et services et le marché du travail
La sphère monétaire/financière : marché des titres, marché des changes…
Trois grands courants :
L’école classique/néo-classique ; la monnaie est un voile et n’a aucun effet sur l’économie (dichotomie)
Les keynésiens les blocs monétaires et réels sont interdépendants. L’Etat doit intervenir sur le phénomène monétaire pour corriger les déséquilibres réels.
Les monétaristes : Milton Friedman (école de Chicago) ; le bloc monétaire doit refléter le bloc réel. Tout désajustement est source de déséquilibre (trop de monnaie par rapport à la production crée un déséquilibre). Théorie quantitative de la monnaie M.V = P.Y (masse monétaire X vitesse = Prix nominaux X PIB réel
Faut-il craindre l’inflation ou la déflation ?
I. De l’inflation à la désinflation
A. La croissance modérée facilite la croissance économique
Les 30 Glorieuses (1945-1971) : la création monétaire et l’endettement ont favorisé la croissance politique keynésienne anti-crise => politique de création monétaire -> baisse des taux d’intérêt -> hausse de l’investissement et de la consommation. L’Etat peut aussi investir.
En diminuant la valeur de la monnaie, l’inflation peut alléger les charges financières des emprunteurs. L’inflation constitue une incitation au crédit qui favorise l’investissement et certaines consommations. L’inflation simplifie les arbitrages sociaux et facilite le consensus social en permettant d’accorder plus largement l’augmentation des salaires. L’intervention monétaire permet de résorber les déséquilibres extérieurs.
(Distinction dévaluation/dépréciation : la dévaluation