Institutions administratives
La révision constitutionnelle de 1962 a eu plusieurs conséquences : 2 grandes conséquences majeures sur les institutions politiques et administratives. - Bouleversement dans les relations présidant/premier ministre - Une bipolarisation de la vie politique française
1. Les nouveaux apports président/premier ministre
Le suffrage universel direct va renforcer la suprématie du président. En effet à la différence de 3ème et 4ème république, le chef de l'État va disposer d'une légitimité populaire et donc démocratique. Et on peut dire que le président doit être la clé de voûte des institutions politiques et administratives du pays. L’erreur fondamentale serait d'imaginer que l'élection au suffrage universel direct confère au président plus de pouvoirs. Les pouvoirs du président sont toujours les mêmes. Ceux prévus par le texte constitutionnel.
Par contre ce qui va changer c’est le positionnement de président dans l'exercice de ses fonctions. En effet il va exercer tous les pouvoirs qui lui sont reconnus par la constitution mais surtout ce qui va changer ce sont les hypothèses où le président dispose de pouvoir partagé avec son plan le ministre. Dans ce cadre-là le président va imposer son hiérarchie en matière de relations nationales ou de la défense nationale. Enfin le président ne disposerait pas en théorie le poids nécessaire avant 1962 pour refuser à premier ministre de signer certains actes administratifs - décret ou règlement. Après la réforme de 1962 le président aura un droit de regard sur tous les types d'actes ont pris en conseil des ministres.
2. L'apparition de la bipolarisation de la vie politique
L’élection du président va devenir le temps fort de la vie politique française c'est-à-dire l'avènement autour duquel tout va graviter et la conséquence sera bipolarisation droite/gauche de la vie politique. L’électeur va se