L'intervention de l'État, qui représente les intérêts publics, est nécessaire. Elle se fait actuellement de la façon suivante : * Être exemplaire en matière de développement durable : * Définir une stratégie nationale de développement durable, * Mettre en œuvre cette stratégie en mettant en place des organisations dédiées au développement durable dans les ministères et les collectivités territoriales, * Lancer des actions concrètes comme le Grenelle de l'environnement, * Participer aux différentes initiatives qui ont lieu au niveau international sur le développement durable, sommets de la Terre, sommets de l'eau, protocole de Kyoto et ses suites, réunions sur la biodiversité... * Définir de nouvelles règles du jeu : * C'est ainsi qu'en France, l'État a demandé par la loi que les entreprises cotées en bourse rendent comptent des conséquences sociales et environnementales de leur activité (article 116 de la loi sur les Nouvelles Régulations Économiques), * L'État a défini un bonus-malus écologique pour les véhicules automobiles, * Mettre en place une finance du carbone.
Toutefois, les études qui ont été faites sur la mise en œuvre de la loi sur les Nouvelles Régulations Économiques en France ont montré qu'assez peu d'entreprises se conformaient réellement aux exigences de la loi. En effet, le non-respect de la loi n'entraîne aucune sanction vis-à-vis des entreprises. Il s'agit d'un droit mou.
On pourrait imaginer d'autres actions des États : * Changer les règles de comptabilisation de la richesse. Par exemple, des études ont montré que le produit intérieur brut ne prend pas en compte la diminution du stock de ressources naturelles. L'INSEE a retenu le PIB comme indicateur de développement durable, alors qu'en réalité les effets à long terme de la croissance économique sur l'environnement ne sont pas pris en compte par le PIB. Il est clairement de la responsabilité des États de définir des instruments de