INTRODUCTION GENERALE 1
La pensée économique avant Adam Smith Avant A. Smith, les analyses étaient partielles et ne s’intéressaient qu’à quelques problèmes économiques particuliers, et non à l’économie dans sa globalité. Ce n’est qu’avec les classiques qu’on va avoir à la fois des analyses des crises, fluctuations, croissance…
II) KEYNES La théorie générale de Keynes a) Introduction :
J.M. Keynes (1883-1946) Keynes est très impliqué dans la vie économique et politique de son pays : Ex : Bretton Woods
Keynes le théoricien : Traité sur la monnaie, 1930, Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt de la monnaie, 1936
Keynes le spéculateur : une partie de sa fortune va être acquise sur les marchés financiers b) Incertitude et anticipation Selon lui, les A.E. effectuent leurs décisions dans un cadre d’incertitude radicale. Knight (1921) avait déjà mis en avant la différence entre le risque et l’incertitude : le risque est probabilisable, l’incertitude ne l’est pas.
La préférence pour la liquidité Chez Keynes, la monnaie est demandée pour elle-même. Dans un cadre d’incertitude radicale, la monnaie est le seul actif qui permet de se prémunir des aléas (⇐ liquidité) ou de saisir des opportunités.
D’où l’intérêt de thésauriser. Quand on a des ressources, on préfère les liquidités. Le taux d’intérêt va être comme le prix de la renonciation à la liquidité : (Thésaurisation) liquidité épargne (placement financier) Cette vision par rapport à la thésaurisation remet en cause de la loi de Say : selon Keynes la thésaurisation est possible et justifiable.
f) La relance de la demande par l’Etat
On s’intéresse aux politiques conjoncturelles : la politique budgétaire (et fiscale) et la politique monétaire (injecter des liquidités et baisser le taux d’intérêt).
Pour Keynes, il n’y a qu’une seule limite à la politique monétaire : la trappe à liquidité. Toute offre de monnaie est thésaurisée. Ce comportement s’explique par la relation demande de monnaie-taux