CHAP 4 : La législation française de 1789 à nos jours. Cette législation de 1789 à maintenant à une certaine unité car on est fondé sur une idée capital car en 1789, il y a une coupure où on décide d’appliquer les idées de JJ ROUSSEAU qui dit dans le contrat sociale « la loi est l’expression de la volonté général » qui a été tout de suite repris dans la DDCH de 1789. Il fallait faire entrer dans la pratique juridique constitutionnel cette idée : c’est ce qu’à fait la révolution notamment par MIRABEAU et SIEYES qui ont créé la souveraineté nationale : la souveraineté n’appartient plus au roi mais appartient à la nation et qui implique que la loi est faite par le peuple représenté par ses mandataires ou députés. L’idée de la séparation des pouvoirs qui est de Montesquieu dans l’esprit des lois de 1749 est l’idée que le pouvoir exécutif est au service du pouvoir législatif pour appliquer les lois. Section 1 : L’œuvre de la révolution française. Sous-section 1 : Apparition du pouvoir législatif fondé sur la souveraineté nationale Pour nous juristes, il y a là un évènement décisif est en quelques sortes masqué par les journées révolutionnaires. L’événement juridique est l’évènement fondateur de la révolution française qui a lieu entre le 29 mai et le 24 juin 1789. Le prétexte juridique Les français ont élus des députés aux états généraux. Ces députés sont venus à Versaille en mai 1789 sous l’invitation du roi. La première formule juridique était la procédure de vérification du pouvoir des députés élus. On se demande si on va vérifier (donc ensuite siéger) en 3 ordres séparés comme la dernière fois en 1614 ou bien va-t-on siéger tous ensemble ? Il y a une campagne d’opinion déclenché par SIEYES qui demande que l’on siège tous ensemble et que les tiers états soit prééminent (qui doit représenter plus de 25 millions de français.). Il explique que l’on doit donner des droits aux tiers-états. Le discours de Mirabeau du 29 mai