inégalités des chances scolaires
L’individu n’est pas objet inerte et flexible que la société moule à ses fins. Au contraire, l’être humain est capable de par ses aptitudes à discerner et à décider : il peut changer ses conduites et même influencer la société dans laquelle il vit. Les personnes sont donc les créateurs de leurs cultures et de la société. Certains sont plus influencés par leur milieu culturel et social que d’autre qui y exercent plutôt une influence.
De cette constatation on peut détecter un processus qui permet à l’homme de s’adapter à tout ce qui l’entoure. En effet, depuis la naissance, on reprend graduellement les manières d’agir de notre société, on se conforme à tout ce qui nous entoure à travers le processus de socialisation.
Dés lors, les expériences par lesquelles nous passons et que nous accumulons s’intériorisent et continuent à influencer notre conduite d’où notre culture.
Les plus grands éléments de la culture sont les institutions et le plus petit est le schéma de comportement, d’où la culture est la configuration totale entre les institutions que les hommes ont en commun dans la société.1
Cependant, la société n’échappe pas à certaines difficultés pouvant influencer la socialisation des personnes, en particulier, les inégalités scolaires qui déterminent les carrières scolaires et qui peuvent émerger directement de certaines variables telles que le sexe, la catégorie sociale, l’origine nationale ou ethnique….etc2.
Quelles sont donc ces variables qui peuvent être les causes des inégalités scolaires ? Dans cet exercice nous aborderons les inégalités des chances scolaires et la controverse qui a affronté Bourdieu et Boudon sur cette question.
Analyse de Bourdieu : inégalité des chances :
Pour Bourdieu, l’inégalité des chances scolaires est fortement liée à la notion du capital culturel3 basée sur l’inégalité de distribution des instruments donnant accès à l’appropriation du patrimoine culturel appelé aussi l’habitus4.
En effet, le capital