L'Iran dans le monde d'aujourd'hui samedi 5 décembre 2009
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05/12/2009
A. L'identité historique
En 1971, le régime du chat organise une gigantesque fête nationale, où sont conviés les chefs d'état du monde entier pour fêter les 2500 ans de l'empire perse. En effet l'Iran se veut l'héritier de la perse, et le peuple iranien est fier de cet héritage, culturel, avec des arts, une poésie, et un artisanat qui ravit le moyen orient jusqu'à l'Europe, notamment du 16e au 17e siècle, comme le montre par exemple le roman épistolaire les lettres persanes de Montesquieu, publiées clandestinement en 1720. Par conséquent, les iraniens, ne sont pas des arabes. Ce sont des Perses avec une culture qui mêle des influences asiatiques avec l'inde, des influences ottomanes (turcs) des influences arabes et aussi des influences du Caucase. Une langue qui leur est propre: le Farci ou persan. Mais ces persans ont été islamisés en même temps, (à partir du 7e siècle). Et c'est dans cette région du moyen orient entre l'Iran et l'Irak actuelles que s'est développé après la mort de Mahomet le chiisme chiite au sein de l'islam. L'apparition du chiisme par opposition au sunnisme et la conséquence d'une querelle de succession, après la mort de Mahomet en 632. Certains suivants du prophète considèrent que le califat (le pouvoir) doit échoir au proche au disciple du prophète. Cette tendance va donner le sunnisme. Les autres considèrent que le pouvoir doit revenir au descendant du prophète ou à sa famille, elles prennent le parti de son gendre et fils adoptif, Ali. Ceux-là vont créer le chiisme.
Ali et son fils Hussein sont successivement assassinés entre 650 et 680, d’où la présence très forte de la figure du martyr dans l'islam chiite et l'attente aujourd'hui encore du retour de "l'imam caché", d'un sauveur qui serait une résurrection d'Ali. Il y'a par conséquent dans le chiisme une dimension martyrologique et eschatologique (sauveur qui amènera la paix sur terre) qui n'existe