Jacques le fataliste et son maître

Le texte que je vais vous présenter est l’incipit de l’ouvrage qui s’intitule Jacques le fataliste et son maitre. Il a été écrit en 1796 par Denis Diderot. Diderot est un écrivain protéiforme et philosophe du XVIII siècle appartenant au mouvement des lumières. Il est aussi celui qui a dirigé l’écrit de l’Encyclopédie avec Alembert. L’œuvre parait initialement en feuilleton dans la Correspondance littéraire de Grimm. (LECTURE)
L’incipit de JFM est différent de l’incipit romanesque traditionnel. Nous allons voir en quoi cet Incipit est déroutant. Tout d’abord, nous allons étudier l’aspect original de I et enfin le message qui est véhiculé.

I Un Incipit Original

1) Le refus de présenter le cadre de l’Histoire

D ne respecte pas les codes de I romanesque et choisit d’ouvrir son récit en anticipant les questions que se pose son lecteur, mais il y répond dès les premières lignes. A chaque question posée sur le cadre correspond une réponse évasive. « Comment s’étaient-ils rencontrés ? Par hasard » Nous pouvons supposer que D rappelle ici les conventions du roman pour s’en amuser. Cepdt qqu repères spatio-temporel sont évoqués l 13 et l 30.

2) Les personnages

Les indications sur les personnages sont très restreintes. D’abord désignés par « ils », ils ne sont pas identifiés. « Comment s’appellent-ils ». D joue encore avec les conventions de I. Le lecteur n’en connaitra pas plus que ce que le titre avait évoqué Jacques/le Maitre.
Mais la suite propose qqu repères permettant de situer les personnages. Jacques a été blessé au genou l.15, il a été amoureux. Le Maitre est très croyant l.9, il a aussi un caractère emporté.

3) Le narrateur
Le narrateur est très diffèrent du narrateur romanesque. Il manifeste sa présence par ses réponses énigmatiques aux 1ere questions. Il prétend ne rien connaitre du héros et brise le principe du narrateur omniscient. Il interrompt l’histoire qu’il a commencée et énumère toute une