Jean-luc lagarce nous, les héros
Nous, les héros
1997
* Qui est en scène ? Qu’incarnent les personnages ? De quoi parlent-ils ? * À quel événement de la pièce enchâssée Mme Tschissik fait-elle allusion ? Pour quelles raison est-elle en colère contre Joséphine ? Comment Joséphine se justifie-t-elle ? * Qu’est-ce qui distingue, selon Mme Tschissik, l’acteur risible de l’acteur comique ? Qu’est-ce qui différencie un acteur d’un personnage ? * Quels reproches adresse Mme Tschissik aux spectateurs ? Que devraient-ils attendre du théâtre selon elle ?
Objectifs et enjeux
* Montrer que nous sommes encore dans le dispositif de l'impromptu. * Dégager la réflexion sur le comédien que nous propose Lagarce. * Mettre en relief le spectateur tel que le voit
Le théâtre dans le théâtre
L’envers du décor * Après la représentation, les acteurs échangent leurs impressions et règlent leurs comptes. * Pas d'auteur présent, mais des acteurs joués par des acteurs (on présentera la distribution : ainsi à la création à La Rochelle en 1997, Joséphine était interprétée par Elisabeth Mazev, et Madame Tschissik, par Irina Dalle). * Nous avons affaire à des comédiens professionnels qui discutent du théâtre, le rideau tiré. * Là aussi, nous assistons à quelque chose que nous ne devrions pas voir, le « débriefing » après la représentation. * Les masques des personnages tombent et l'acteur refait surface.
La pièce enchâssée * La pièce enchâssée n'est pas représentée mais évoquée par Madame Tschissik (lignes 7-8 et 9-10) : « Je m'apprêtais à mourir et je les entendais pouffer [...] ». Elle ajoute : «je suis à l'avant-scène, je m'apprête à mourir » (lignes 11-12). Une scène finale vraisemblablement, la fin d'une pièce dramatique. * En revanche, une bribe, un reflet de la pièce enchâssée est bien représenté sur scène avec la comédienne Joséphine. « Celle-là les fait rire dans mon dos », dit Mme Tschissik (ligne ). * Voir également