Johannes gutenberg
Johannes Gutenberg, né vers 1400[2] (comme souvent a cette époque, sa date de naissance ne peut être établie précisément) est le troisième enfant issu d'une famille aisée, celle de Friele Gensfleisch zur Laden
Entre 1429 et 1434, et jusqu'en 1444, la famille Gutenberg s'installe à Strasbourg[6]. Jean Gutenberg fait son apprentissage pour devenir orfèvre. Il se forme notamment à la ciselure et à la maîtrise des alliages, qui constitueront les bases de son futur métier, lui permettant de concevoir des caractères d'imprimerie résistants et reproductibles à l'infini.
On trouve sa trace dans les registres de la ville jusqu'en 1444[]. Il n'existe rien sur les quatre années suivantes[8]. De retour à Mayence en 1448 au plus tard, il poursuit les travaux commencés à Strasbourg et emprunte de l'argent à son cousin Arnold Gelthus[9] pour construire une presse.
En 1450, il persuade le riche orfèvre Johann Fust de l'aider à financer son projet. Fust prête 800 florins -somme considérable pour l'époque- à Gutenberg[10] et 300 florins par an pour les frais généraux. Il devient de fait son associé.
En homme d’affaire avisé, Fust rédige un contrat particulièrement contraignant pour Gutenberg. En garantie d’hypothèque, Gutenberg devra engager sa presse et les outils et réglera 6 % d’intérêt l’an. Fust se montrera magnanime et ne lui réclamera pas les intérêts, du moins dans un premier temps.
Pour espérer des revenus suffisants, Fust et Gutenberg doivent choisir d'imprimer un livre dont le tirage permettra de couvrir les sommes engagées. À l’époque, le seul livre capable d’un succès immédiat est la Bible dans sa version en latin de Saint Jérôme, la Biblia Latina. L'idée première de Gutenberg pour imposer son invention sera d'imiter parfaitement les livres manuscrits (codex). À ce jour, on n’a pas trouvé le modèle précis de Bible utilisé par Gutenberg.
En1454, la mise au point de la presse prend plus de temps que prévu, les frais courent et les