John stuart
En 1797, dans un recueil, Benjamin Constant affirmait: que le principe moral, dire la vérité est un devoir, était pris d'une manière absolue (= sans admettre d'exception)cela rendrait toute société impossible.
(Si dans un couple, dans une famille on décide de dire la vérité, de ne pas s'écarter de la vérité dans les réponses aux paroles qu'on nous adresse ... comment cela finira-t-il?)
- La même année (1797), Kant qui se sent visé (par Constant) dans son impératif catégorique qui commande absolument indépendamment des circonstances, monte au créneau pour se défendre et lui répond dans le petit texte Du prétendu droit de mentir: "La véracité (= ne pas s'écarter de la vérité dans ses paroles) est un devoir qui doit être regardé comme la base de tous les devoirs fondés sur un contrat et si l'on admet le mensonge dans la loi de ces devoirs, on le rend chancelante e inutile..."
Autrement dit le devoir commande absolument: il ne faut donc jamais s'écarter de la vérité consciemment, même si dire la vérité est une menace pour la vie d'un innocent.
1- La question: la règle sacrée qui commande de ne pas mentir dans ses paroles, dans ses rapports avec les autres homme souffre-t-elle des exceptions?
La règle sacrée qui commande de ne pas mentir souffre-t-elle des exceptions?
Problème: Comment ne pas mentir quand la vie d'un innocent serait préservée par le mensonge? Serait-ce moralement bon? Comment accorder d'une part que la règle est sacrée et admettre en même temps la possibilité d'une exception!
Intérêt philosophique pour la réflexion: quel est