Lecture analytique n°2
Jorge Semprun, Elie Wiesel. Se taire est impossible, 2001

Entretien ARTE publication – 1995 => 50 ans de la libération des camps de concentrations Nazis.

Elie Wiesel : déporté à 15 ans à Auschwitz puis à Buchenwald. Il est juif et perd toute sa famille pendant la guerre.
Il devient citoyen américain après la guerre, dans les années 60.
Il obtient le prix Nobel de la paix en 1986.
Il a crée la fondation Elie Wiesel pour la mémoire de l’Holocauste.

Jorge Semprun : C’est un communiste espagnol. Il rejoignit la résistance espagnole pendant la 2nde guerre mondial. Il fut déporté à Buchenwald. Il participa à un soulèvement de déportés.
Il fut ministre de la culture en Espagne et est élu à l’Académie Goncourt.
Il a écrit le grand voyage => 1963
Il fait partit des gens qui n’ont pas pu écrire tout de suite leur expériences des camps après leur libération.

I/ La forme argumentative du dialogue
C’est un dialogue dialectique.

a) L’emploi des pronoms : JE/TU Équivalence entre les deux participants au dialogue, ils s’associent aux mêmes choses, ils se différencient par « Moi, je » parfois. L’emploie du « on » les associe. C’est un équivalent de « nous » ⇨ Ils ont donc le même point de vue, mais des positions différentes.

b) La progression du dialogue reprise Il y a la question de l’oubli de la mémoire. Le grand questionnement sur le fait de se taire ou de parler. Questionnement sur le rêve ou le cauchemar. ⇨ Question de l’angoisse, le fait de revenir à la vie. Ils cherchent l’un comme l’autre à faire progresser eux-mêmes, ainsi que le public. ⇨ C’est donc un dialogue dialectique (basé sur les respects entre les individus qui créent le dialogue. Ce type de dialogue est basé sur l’enrichissement de chacun, mais par forcément sur un même point de vue. Le fait de parler et d’écrire leur permet et leur a permis de mieux réfléchir et exploiter leurs mémoires.

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