L'extrait de Kant s'interroge sur la moralité de l'homme : l'homme n'est ni bon, ni mauvais par nature car la question morale ne se pose pas pour lui par nature. Cette question n'a de sens qu'au regard de la raison. Ainsi on ne dira pas qu'un animal est bon ou mauvais, il a simplement des impulsions et des instincts. C'est quand on projette des comportements et des attitudes humaines sur l'animal qu'on est conduit à porter à tort de tels jugements. Kant distingue alors la morale des impulsions. Ce n'est pas parce que l'homme n'est naturellement ni bon, ni mauvais, qu'il n'a pas des impulsions qui le conduisent au vice. Il s'agit alors d'opposer le vice à la vertu, en montrant qu'elle est le moyen pour l'homme de devenir bon. Le texte se termine alors sur une tension : la plupart des vices nous viennent de la culture et pourtant l'homme doit sortir de l'état de nature pour devenir homme, c'est à dire un être faisant usage de sa raison. Cette tension que Kant note est celle qui caractérise notre condition. A partir de là, c'est à vous de répondre aux questions précises qui vous sont posées. Voilà les premières pistes que nous vous proposons. Nous espérons qu'elles vous seront utiles. N'hésitez pas à nous contacter pour nous faire part de vos difficultés et de l'évolution de votre