Kiné
Le marché de « l’ethno-cosmétique » est en plein extension depuis quelques années. Ce terme désigne le marché du cosmétique spécifique aux attentes particulières de chaque type de peau. En Europe il désigne l’ensemble des cosmétiques destinés aux peaux noires ou métissées, aux cheveux crépus, frisés ou défrisés. Ce marché étant nouveaux on s’intéressera à la prise en compte du comportement du consommateur en nous demandant si il est pris en compte sur ce nouveaux marché de « l’ethno-cosmétique ».Dans un premier temps nous verrons en quoi il est pris en compte, en s’appuyant sur des exemples, puis dans un second temps, nous verrons dans quels cas est il difficile de le prendre en compte.
Doc A => En France une personne d’origine afro dépense jusqu'à 6 fois plus de produits cosmétiques que les autres. Les marques ont donc pris conscience que le marché de « l’ethno-cosmétique » était un marché qui pouvait être développé d’avantage. Le grand groupe L’Oréal par exemple a été le premier à se lancer avec la marque Mizani et le maquillage Gemey. Les marque de parapharmacie, comme Avène, s’intéressent à se nouveaux marché en lançant une gamme pour « peaux brunes ». Meme les marques distribuées essentiellement en hypermarché ont développé leur gamme ethnique comme Bérangé Ethnik.
Doc B => Les peaux noires enregistrent une activité intense en mélamine, elles présentent donc des spécificités qui commencent à être prisent en compte. On estime qu’une femme noire utilise neuf fois plus de produits capillaires, sept fois plus de maquillage et cinq fois plus de produits de soin qu’une femme blanche dans les mêmes conditions. Les femmes noires auraient une nette préférence pour les produits embellissant comme le maquillage. Les entreprises européennes ont flairé un marché avec un grand potentiel, mais elles en ignorent les caractéristiques.
Doc A => Néanmoins certaines marques telles que Chanel Clinique ou Estée Lauder continuent pourtant