La bataille de verdun
Le 2 août 1914 la France décrète la mobilisation générale. Le 3 août l'Empire Allemand lui déclare la guerre, suivi de l'Empire Austro-Hongrois. Pendant que les Français organisent leurs armées de conscription, les Allemands avec leurs unités d'active, envahissent la Belgique pourtant pays neutre et poussent des reconnaissances offensives sur le territoire français.
Le 7 août, Joffre le général en chef français ordonne la marche au Rhin afin de reconquérir l'Alsace et la Lorraine, territoires perdus à l'issue de la guerre Franco-Prussienne. Cette revanche tant attendue depuis la défaite de 1870 n'a pas le succès escompté et seule une toute petite partie de l'Alsace est libérée. Puis, fidèle à sa doctrine de l'attaque à outrance, élaborée avant la guerre, le haut-commandement français déclenche une offensive généralisée sur l'ensemble du front. En Belgique, en Alsace, en Lorraine, les meilleures troupes d'active partent à l'assaut des lignes allemandes sans appui d'artillerie, au son du clairon comme sur un terrain de manœuvres. Les Allemands retranchées et bien pourvus en mitrailleuses font face à l'assaut et provoquent une hécatombe dans les rangs adverses. Leurs canons à longue portée déciment les renforts français avant même que ceux-ci n'arrivent sur la ligne de front. En quelques jours des divisions entières sont réduites à quelques poignées d'hommes.
Affaiblie par ces attaques meutrtrières, l'Armée Française, ne peut empêcher l'inexorable progression adverse et le 25 août Joffre ordonne la retraite. Quatre armées allemandes pénètrent en France et progressent vers l'ouest. Ces armées dépassent sans l'investir la place de Verdun et le 2 septembre, leurs avant-gardes sont aux portes de Paris. Mais brusquement, l'axe d'attaque des armées allemandes initialement dirigé vers Paris, s'infléchit vers le sud-est afin de tenter d'encercler les divisions françaises positionnées sur la Marne à l'est de la capitale. Cette