la chute
I/ les thèmes de la satires
tout d'abord Camus voulu appeler son livre « Le Jugement dernier » Ce qui annonce tout de suite une certaine critique sur sur l'Homme ou bien sur Dieu,
ensuite il critique egalement de nombreux themes:
-l’Europe de la Guerre et de l’après-guerre :
" j’habite sur les lieux d’un des plus grands crimes de l’histoire " p.15
" l’Europe des marchands " p.18
l‘allusion à l’explosion de la bombe H, p.92
-les existentialistes:
" nos humanistes professionnels "(p.98) et ceux qui, comme lui, prêchent dans les cafés !
- les chrétiens, ceux du moins qui ont trahi le message du Christ
" ils condamnent, ils n’absolvent personne...Bien sûr, il y a des gens qui l’aiment, même parmi les chrétiens. Mais on les compte. " p.122
l’égoïsme, l’hypocrisie, le mensonge généralisé :
Cette critique semble en un premier temps viser « l'homme moderne » :
" Il forniquait et lisait des journaux "(p.11
mais pas seulement : presque à chaque page, Clamence critique l’être humain et lui donne une image dévalorisée, voir crapuleuse :
Exemple:. Le passage sur l’esclavage (p.49), ou, p.60 : " La vérité est que tout homme intelligent rêve d’être un gangster et de régner sur la société par la seule violence ".
Cette violence, Clamence l’avait déjà critiqué dès le début de son récit. " Vous avez entendu parler de ces minuscules poissons des rivières brésiliennes De plus trahison et mensonge sont généralisés :
" J’ai connu un romancier athée qui priait tous les soirs. "(p.139) et Saint Pierre lui-même a renié trois fois le Christ !
II/ La fonction de la satire dans le discour de Clamence
Ce qui fait l’originalité et l’intérêt de la démarche de Clamence, c’est qu’il pratique en permanence l’auto-accusation. Il est rare en effet qu’un moraliste se mette sur le même plan que ceux qu’il