La civilasation

621 mots 3 pages
Ethnophilosophie[modifier[->0]]
On peut définir l'Ethnophilosophie[->1], de recherches qui reposent en tout, ou en partie sur l'hypothèse d'une vision du monde d'une philosophie collective. Elle se base sur les récits de certains ethnologues et cherche à trouver dans ceci un caractère philosophique qu'il pourront nommer philosophie africaine.
La problématique de l'ethnophilosophie africaine a vu le jour avec la publication en janvier 1945[->2] de « La philosophie bantoue [1]» par Placide Frans Tempels[->3] (1906[->4]-1977[->5]). Cet ouvrage retentissant correspondait à son époque, à une réhabilitation des valeurs nègres[->6] fort ambigüe. Ironiquement, Tempels n'etait pas un philosophe. Et il n'était pas africain. C'était un moine[->7] franciscain[->8] belge et missionnaire au Congo[->9].
Les idées de Tempels[->10] représentaient un progrès en substituant à la notion de « nègre sans culture » définie par Hegel[->11] dans ses Leçons sur la philosophie de l'histoire[->12], la notion de "culture nègre". Mais tandis que chez Hegel, l'inertie des peuples noirs est irrémédiable parce qu'ils n'ont pas de culture, pour Tempels, cette inertie est culturelle. Selon Tempels, le dépassement de cette inertie est clair : « La civilisation bantoue sera chrétienne ou ne sera pas ». À la suite de Tempels, le philosophe rwandais[->13] Alexis Kagame[->14] (1912[->15]-1981[->16]), a publié dans la même perspective d'évangélisation La philosophie bantu-rwandaise de l'Etre (1956[->17]) et La philosophie bantu comparée.
On différencie deux formes de philosophies: la philosophie africaine proprement dite, est l'ensemble de textes et de discours explicites, et la littérature d'intention philosophique et la « philosophie » au sens impropre, souligné ici par les guillemets, représente la vision du monde collective et hypothétique d'un peuple donné.
Marcien Towa[->18], philosophe camerounais né vers 1935 a pourfendu les thèses de Léopold Sédar Senghor[->19] sur la négritude[->20] qu'il

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