La communication interne
Toute entreprise doit avoir un système de communication, de circulation de l’information, qui soit rapide, ouvert et permanent. C’est un enjeu important aujourd’hui en terme d’efficacité de l’entreprise.
Au Japon, Mr. AOKI a étudié une 50aine d’entreprises, et a montré que leur efficacité s’explique par l’importance donnée à la communication. Mais pas que! Il a montré qu’une structure décentralisée de la communication, où on trouve un assistant communication dans chaque grand service, offrait une excellente coordination occidentale, et le partage des informations et des moyens. Dans ce cadre, la communication est au service de 3 principes : -la déhiérarchisation (Ça correspond à des structures plus plates, dans lesquelles on réduit le nombre d’échelons hiérarchiques) –le décloisonnement (Il s’agit d’un décloisonnement interne par le travail, mais aussi externe par l’échange en temps réel avec tous les fournisseurs) – la décentralisation (c’est la recherche d’un équilibre et d’une communication efficace entre le centre (DG) et la périphérie (les salariés)).
Toute cette approche concerne également le domaine des services (la servuctique). Il existe 3 circuits de communication, mais ce n’est pas le seul canal : la rumeur.
La rumeur est un canal très puissant, notamment au sein de l’entreprise. C’est un circuit qui est non-organisé, informel, qui s’alimente de bruits, d’inquiétudes, de chuchotements. Cette rumeur ne doit pas être négligée car elle montre un défaut du service de communication et la direction qui ne donne pas suffisamment d’infos aux salariés. Le rôle de la COM.INT sera de les dissiper, ou même de les prévenir ; les rumeurs révèlent en négatif l’imaginaire d’un groupe social, CAD les peurs les désirs les espoirs les préoccupations etc. Elles peuvent créer des dysfonctionnements en interne qui vont détériorer le climat de travail car elles insinuent le doute, la méfiance. Par conséquent, veiller à