« La confusion entre l’histoire et la mémoire conduit à une soviétisation de l’histoire »
« La confusion entre l’Histoire et la mémoire conduit à une soviétisation de l’Histoire »
Jusqu’à aujourd’hui de nombreux événements tragiques se sont déroulés au cours de l’histoire tels que les deux Guerres Mondiales, le génocide Arménien ou encore la Shoah. Mais même si ces événements sont aujourd’hui du passé, ils font toujours l’objet de différents débats. Si ces actes doivent être oubliés, pardonnés ou alors retenus, … Aujourd’hui, une importante problématique, ayant toujours un rapport avec l’histoire des hommes, fait encore débat. Il s’agit de : « La confusion entre l’Histoire et la mémoire conduit à une soviétisation de l’Histoire ». En effet, il ne faut pas confondre mémoire et Histoire. Pour répondre à la problématique, je me baserai d’abord sur les volontés de l’état sur l’Histoire, ensuite sur les lois contre le négationnisme et pour finir avec le rapport histoire – mémoire.
Tout d’abord, il faut savoir qu’avant aujourd’hui c’était à la justice qu’il convenait de décider ce qui pouvait s’écrire ou non sur les grands massacres du passé. Mais en conséquences à cela, de nombreuses personnes se sont plaintes d’une banalisation de la Shoah ou même d’une minimisation du génocide Arméniens fait par les Ottomans. D’après Pierre Assouline, une restriction des libertés intellectuelles en fut aussi une de ses conséquences. Mais heureusement, suite à une forte mobilisation des intellectuels contre ce processus d’écriture d’une histoire officielle, les autorités judiciaires ont pu établir que l’Histoire ne pouvait être considérée comme un objet juridique ou comme un « esclave de l’actualité ». En effet, dans un état libre, il ne devrait appartenir ni au Parlement ni à l’autorité judiciaire le pouvoir de définir la vérité historique.
Depuis quelques années, plusieurs lois furent votées dans le but de pénaliser les négationnismes de l’Histoire. En effet, d’après Bernard Gorce, les lois précédentes menaçaient la liberté des historiens puisque