La conscience
Freud a dit que 9/10 de notre psyché est conscience.
Le désir, c’est le manque. Le manque, c’est la souffrance. Est-ce que l’Homme souffre constamment ?
Le désir, c’est la satisfaction. La satisfaction, c’est le bonheur.
Si le sujet est fondamentalement désirant, doit-on considérer qu’il est fondamentalement insatisfait et incapable de bonheur ? Auquel cas le désir est souffrance et, pour cette raison même, doit être maitrisé, dominé. Ou bien, ne faut-il pas reconnaître le désir comme le moteur de notre existence, comme ce qui fait sa saveur et son intérêt dans cette perspective. Il n’est pas à maitriser mais à reconnaitre comme la vérité même du sujet.
AU BAC, IL FAUT TRANSFORMER LA QUESTION, LE SUJET, EN UN PROBLEME.
Leçon 1 : Le désir comme souffrance A. Désir, manque, et passion : 1. La privation :
Texte de SCHOPENHAUER
« Sans repos, le véritable bonheur est impossible »
L’auteur nous dit que le bonheur est impossible pour nous, parce que le désir est perpétuel. La satisfaction du désir est inconsistante. Pour SCHOPENHAUER elle est partielle, éphémère, illusoire et décevante. Elle a juste la consistance suffisante pour prolonger notre souffrance. Pour SCHOPENHAUER, la conscience est fondamentalement malheureuse humaine est tragique. La seule solution possible, c’est la neutralisation du désir.
Remarque : Comme pour la philosophie antique, bonheur et désir sont INCOMPATIBLES. Ils sont exclusifs l’un de l’autre. Soit on désire, donc on manque et on souffre et on est malheureux. Soit on est heureux, on ne manque de rien et on ne désire pas. 2. L’aliénation :
Dialogue entre Socrate et Calliclès : Calliclès est une figure radicale qui défend la satisfaction d’une passion déchaînée à mesure qu’ils explosent.
Pour Socrate, cette vie selon la tyrannie du désir est tragique, voire absurde. C’est une fausse vie, dont on ne peut combler TOUS les désirs. B. Désir, raison, et bonheur : 1. Séparer :
Pour