La crise de 1929
Conséquences (suite)
Pour décourager la spéculation , la banque centrale maintient une politique restrictive et interdit le refinancement. Les entreprises sont frappées directement et violemment par la perte des sommes engagées dans la spéculation et surtout par la contraction de la demande des ménages. Les ventes à crédit diminuent, ce qui touche particulièrement l’automobile ( le secteur le plus dynamique lors de la prospérité « années 20 ») , la dépression qui suit l’effondrement de la bourse est particulièrement profonde et elle se propage rapidement aux autres pays industrialisés. La production industrielle américaine baisse de presque 50% et les prix de gros de 30% entre 1929 et 1932.
Le commerce international se contracte de manière brutale tandis que le chômage explose.
Le chômage reste de loin le phénomène marquant de cette crise ; les images des files devant les soupes populaires ont profondément marqué les mémoires collectives. Durant la reprise de 1933 aux états unis, le chômage baisse mais ne retrouve pas les taux extraordinaires de 2% à 3% des années 1920.
Cette crise marque un tournant dans les analyses des crises et dans les politiques économiques. La naissance du courant keynésien et la remise en cause de dogme classique et néoclassique de l’impossibilité des crises (loi des débouchés) ont profondément renouvelé la pensée économique.
Limpact (suite)
Pour keynes, seule la remontée de la demande est en mesure d’orienter l’économie vers une situation de plein emplois de l’équipement et de la main d’œuvre.
Conclusion (suite)
Les opposants de keynes considèrent que cette politique d’intervention de l’etat creuse le déficit budgétaire, occasionne un financement monétaire de ce déficit, ce qui accroit les risques inflationnistes.
Les keynésiens répliquent à ces critiques que le financement de l’intervention de l’etat par des moyens monétaires n’est pas inflationniste lorsque l’économie se trouve en situation de