La crise grecque
I/ A- L’éclatement de la crise
Pour comprendre la crise grecque, il faut savoir que sous l’ancien gvt conservateur mené par la nouvelle démocratie (2004-2009), le secteur public a été massivement étendu.
- augmentation de 75000 fonctionnaires
- environ 1 actif sur 4 est fonctionnaire
- Les salaires + retraites s’y sont envolés de près de 30% sur la période
Etant membre de la zone euro, la Grèce pouvait emprunter à bon marché qd il y avait croissance. Depuis la récession de l’année dernière, cette pratique est devenue insoutenable.
De +, la crise s’est amplifiée lorsque l’on s’est rendu compte que le gvt précédent avait menti sur les chiffres du déficit budgétaire :
- un déficit public non pas de 6 %, comme le soutenait le gouvernement conservateur, mais bien de 12,7 %, comme durent le reconnaître ses successeurs socialistes à leur arrivée au pouvoir, en octobre 2009.
- Ces changements dans le discours officiel ont fait trembler les marchés : enfin devenues vigilantes, les agences de notation ont aussitôt revu leurs notes à la baisse.
D’autre part, nature clientéliste de la politique en Grèce : les politiciens utilisent dps des années l’Etat comme un moyen de distribuer des faveurs à ceux qui les soutiennent.
- offrir un poste très convoité dans le secteur pbc était une pratique répandue dont les conséquences se paient aujd sous la forme d’un secteur pbc énorme, gaspilleur, corrompu et inefficace.
En cas de maquillage de chiffres d’affaires pour faire monter les actions dans une entreprise, les responsables sont théoriquement punis. Or, en Grèce, s’il s’agit d’un membre du gvt et que la victime est un xenoi (« étranger »), le coupable ne risque rien pénalement.
Aussi, s’il est aujd évident que l’ancien gvt a trafiqué les chiffres pr redorer l’image économique grecque auprès des investisseurs, aucune poursuite n’a été engagée contre l’ancien 1er ministre Costas Karamalis ou contre son gvt.
Aucune enquête n’a donc