La critique litteraire
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Jean Pierre Richard a connu un parcours exceptionnel. Il obtient sa maitrise en lettre en 1945 et devient docteur en 1962. Son succès l’emmène à enseigner la littérature dans des universités étrangères comme en Ecosse, à Londres et à L’institut de Français à Madrid. Il publie un livre qui s’intitule Littérature et Sensation (1954) d’où son intérêt pour les écrivains du XIXe et XXe siècle.
La critique se définit comme le résultat de sa lecture afin que d’autres plus pressés ou moins disponibles pendant leur parcours du texte trouvent l’occasion de lire autrement. La critique est essentiellement communication : transitif, le discours critique établit une double médiation entre, d’une part, l’univers de l’écrivain et celui du critique, et d’autre part le point de vue de ce critique et celui du lecteur. La critique varie selon l’œuvre. Elle peut être considérée comme objet de jugement, de plaisir ou de compréhension, et que le fondement de son discours est recherché du côté de l’auteur, de l’œuvre ou du lecteur critique. L’humaniste Scaliger s’appuie sur l’étymologie des mots pour exprimer la critique comme un art de juger les qualités et les défauts des œuvres de l’esprit.
C’est ainsi qu’à travers sa critique Jean Pierre Richard, s’exprime que le jugement est celle d’une posteriori. Cette critique se veut être plus souple, plus subjective, plus relative au sujet. La critique requiert toute la sympathie du commentateur. A travers ces mots, on peut déduire que La critique nécessite une connaissance approfondie d'un domaine afin de pouvoir apporter des éléments objectifs et concrets dans l'argumentation. Il faut arriver à comprendre les choses, à arriver à détecter le sens de la représentation qu'à voulu donner l'auteur de l’œuvre