La culture en strurcture de loisirs
1- L’animation socioculturelle
1.1 Historique rapide : (« histoire de l’éducation populaire » - Bégnino CACERES)
La fin des années cinquante marque le début de la professionnalisation des animateurs. L’éducation populaire, qui est l’une des racines historiques de l’animation socioculturelle des animateurs, se fonde sur l’idée que l’émancipation sociale et politique passe par l’émancipation culturelle. Les structures de proximité ont été pensées pour co-éduquer la génération à venir pendant l’accroissement du travail des ménages : 30% de temps libre devait être pris en charge par des organismes d’éducation en complémentarité des parents et de l’école pour garantir la construction de notre société et prendre en charge de manière globale son éducation afin de garantir un épanouissement pareil pour tous. A travers le jeu, l’enfant apprend, comprend, pratique et se confronte à l’Autre.
D’où l’apparition de la professionnalisation des animateurs : organiser une activité en fonction d’objectifs qui soient en cohérence avec des finalités éducatives : garantir l’épanouissement, développer la citoyenneté, rendre acteur de sa société, oeuvrer pour l’égalité des chances dans le respect des valeurs de la république ( laïcité etc..) qui est bien la société de tous et de chacun et tout cela par la transmission de savoirs au travers du jeu…
La culture est ainsi un vecteur d’ouverture d’esprit, de compréhension de l’Autre et du Monde qui nous entoure, un vecteur du développement du sens critique : La Culture contribue à se sentir appartenir à la société. Elle sert à comprendre pour agir. La Culture affirme une identité collective.
Sans projet éducatif ni valeurs les CLSH peuvent devenir de simples espaces de garderie. Si le seul objectif est de proposer une solution de garde aux parents de plus en plus absents (travail de deux) en occupant leurs enfants pendant leur absence . Si la consommation d’activités se substituent au projet