La dynamique de change
La dynamique de change est l’une des principales préoccupations des macro-économistes. En effet, depuis le démantèlement définitif, en 1973, du Système de Bretton Woods, et l’impact qui en résulte sur l’équilibre de l’économie internationale, la technique utilisée pour aborder le thème de la dynamique de change réside dans la théorie de la détermination des taux de change.
La théorie de la détermination des taux de change s’inscrit dans un cadre purement quantitatif de la dynamique de change, car elle porte principalement sur la formation des prix auxquels s’échangent deux devises dans l’économie internationale, donc sur la formation des taux de change. De ce fait, l’approche analytique sur laquelle s’appuie cette théorie ne porte son attention que sur la dynamique de la relation quantitative bilatérale entre deux monnaies nationales. Cependant, il est indispensable de souligner que cette relation ne représente que l’une des optiques possibles pour l’étude de la dynamique de change.
Si nous définissons le terme « change » comme « échange de deux monnaies nationales », nous pouvons en effet caractériser cet élément selon trois aspects :
- Le premier aspect concerne le prix fixé lors de l’échange des monnaies, le taux de change ou le prix le plus « noble » d’une économie.
- Le deuxième aspect met l’accent sur le processus selon lequel se déroule la transaction. Comme la nature de ce processus dépend essentiellement de la structure institutionnelle d’échange sous-jacente au marché des changes d’une part, et que l’évolution de ce marché est intimement liée au phénomène de circulation plus rapide des capitaux entre pays en raison de la « globalisation » d’autre part, ce facteur joue un rôle clé dans la dynamique de change aujourd’hui. C’est la raison pour laquelle on a eu depuis la fin des années 1980 l’émergence dans le cadre de la théorie de la détermination des taux de change, d’une nouvelle tendance d’analyse nommée « approche