La ferme des animaux pp95-97
« La rêverie de Douce »
La Ferme des Animaux
Mise en abyme et prétérition.
Orwell veut nous faire partager sa sympathie pour les animaux. On retrouve un univers de fable, la pensée est conférée à des animaux. Les animaux ne pensent pas et pourtant ils se comportent en être agissant, qui parlent. Ce sont des êtres simples, honnêtes, c’est une marque d’humilité : ils ont des aspirations à la liberté et ne feront jamais ce qu’ils ont subi auparavant. L’Homme a de quoi vivre matériellement sans souci ; il n’y a donc pas de raison ni pour opprimer ni pour l’être. Cela permet l’égalité sociale.
Concept d’Orwell : common decency. (« sentiment intuitif des choses qui ne doivent pas se faire, non seulement si l'on veut rester digne de sa propre humanité, mais surtout si l'on cherche à maintenir les conditions d'une existence quotidienne véritablement commune »).
I] Une description idyllique de la ferme
Il y a une certaine aspiration à un pays de cocagne. A ce moment de l’œuvre, l’abondance n’a jamais existé. C’est l’expression claire de l’utopie qui a échoué, on peut parler d’un oasis dans le livre.
Caractère harmonieux du paysage : mamelon, connotation maternelle/ paysage rurale, symbole d’abondance.
« la transparence d’un soir de printemps » : effet de lumière, euphorie d’une période de l’année synonyme de renaissance de la nature.
Description vue par un animal : « endroit où il fait bon vivre ». Voilà ce qu’aurait été l’utopie.
II] La pensée d’Orwell à travers Douce
Faire dire à Douce tout haut ce que chaque animal pense tout bas.
L’oppression frappe toujours.
Ce passage de prétérition est le porte-parole d’Orwell.
Etienne de la Boétie : la servitude volontaire.
Ce texte consiste en un court réquisitoire contre l'absolutisme qui étonne par son érudition et par sa profondeur, alors qu'il a été rédigé par un jeune homme d'à peine 18 ans. Ce texte pose la question de la légitimité de toute autorité sur une population et essaye