La fiscalite au mexique
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Introduction
Chaque Etat de la Fédération est habilité à prélever des impôts et des taxes, qui viennent en complément de ceux établis par le Gouvernement. sont l’impôt et Les sur leur principaux les biens impôts relevant de leur compétence immobiliers acquisition,
l’impôt sur les salaires.
Depuis 2005, le Mexique a mené une révision de sa fiscalité sur les recommandations de l´OCDE. La réforme fiscale de 2008 est marquée par l'instauration de deux nouveaux impôts : l’IETU (Impôt sur les entreprises à taux unique), qui remplace l´impôt sur l´actif, et l´IDE qui grève les dépôts en espèce. La fiscalité mexicaine, à l’image de la fiscalité des pays d’organisation fédérale est assez complexe. Cela tient au fait que la Constitution répartit cette compétence entre plusieurs entités, le gouvernement fédéral, les Etats et les municipalités. Il n’existe donc pas un, mais plusieurs impôts. Malgré la possibilité offerte aux Etats fédérés d´instaurer leurs propres taxes, les sources de revenus propres de ces Etats ne représentent qu´une portion faible de leurs budgets qui sont au minimum financés à 80% par des transferts effectués par l´Etat fédéral. Au niveau fédéral, la grande majorité des recettes fiscales proviennent de l'impôt sur le revenu, un impôt qui n´est acquitté que par un nombre réduit de contribuables. Au Mexique, les recettes fiscales ne représentent que 10% du PIB, le plaçant à l’avant-dernier rang des pays membres de L´OCDE. Afin d'améliorer ses recettes fiscales, il serait nécessaire d’élargir la base des contribuables et l´assiette de la TVA, mais ce dernier n´est pas prêt à taxer les produits alimentaires de base et les médicaments. La situation économique actuelle du pays et le déclin des réserves pétrolières font de la réforme fiscale un enjeu majeur de la politique du gouvernement