La france dans la wwii
La défaite et l'installation du régime de Vichy ( septembre 1939 – décembre 1940 )
A. La défaite française
Dès le 27 septembre 1939, la Pologne n'existe plus et la France n'a rien fait pour l'aider. On comptait sur le blocus des côtes allemandes. On s'installe ainsi dans une ''drole de guerre'' qui acheva de pourrir le moral des hommes laissés inactifs.
Les communistes français, malgré l'attitude de Staline et la pénétration des troupes soviétiques en Pologne, refusent de condamner le pacte germano-soviétique et mènent campagne contre la guerre impérialiste franco-britannique. Daladier dissout le PC et les organisations dépendantes, les militants communistes, pourchassés, se réfugient dans la clandestinité.
Economiquement, la guerre était mieux préparée qu'en 1914. Mais l'inaction de l'armée retourne la Chambre contre Daladier qui démissionne le 20 mars 1940, il est remplacé par P. Reynaud qui décide avec les Anglais d'une intervention en Norvège, mais celle-ci est devancée par les Allemands.
La grande offensive allemande fut lancée sur Sedan, sur la Belgique et sur les Pays Bas le 10 mai 1940. Le 18 mai, Reynaud confie la vice-présidence au maréchal Pétain pour redonner confiance à la nation mais du 26 mai au 4 juin c'est le désastre de Dunkerque, la disparition du fer de lance de l'armée française, puis du 5 au 10 juin c'est l'échec de la contre-offensive de la Somme.
Le 6 juin, le Général de Gaulle est nommé sous-secrétaire d'Etat à la Défense Nationale.
Le 10 juin, le gouvernement français quitte Paris, où les Allemands entrèrent le 14 juin, pour s'installer à Tours puis à Bordeaux. Le même jour, l'Italie déclare la guerre à la France et à l'Angleterre.
Les américains menant une politique isolationniste, la France n'a que le choix entre la capitulation ou l'armistice. La capitulation est un acte purement militaire, le gouvernement aurait pu alors se replier sur l'Empire quitte à laisser toute la