Buchwalter Mathieu

La gauche en France et l'Europe

échecs, critiques et pratiques.
Quelle posture adopter ?

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Avant-propos
Avant d'entamer cette réflexion sur les critiques, les pratiques et les quelques solutions proposées dans le cadre de ce travail, il a paru important de décrire la genèse de ce choix d'objet. En effet, l'objet de l'Europe est apparu dans un processus de réflexion que nous pourrions somme toute désigner comme plus large – plus large par facilité de langage, hiérarchiser des objets par quelconque adjectif qui soit nous paraîtrait bien prétentieux –. L'orientation de ce travail était au début le fruit d'une réflexion à la suite d'enseignements sur les processus révolutionnaires – entendre par là dynamiques de contestation et de volonté de changement radical de l'ordre dominant, au niveau théorique et au niveau pratique – notamment ceux qui ont bouleversé le monde au vingtième siècle (l'Amérique du sud notamment). L'idée aurait alors été d'essayer de comprendre ce qu'il en est aujourd'hui de ces dynamiques dans une société à bien des égards différente de celle qui a vu émerger ces révolutions – entendons par là la société nommée « démocratie occidentale ».
Et effectivement, dans une société auto-proclamée démocratique – nous n'aurons pas l'espace suffisant pour revenir et développer sur ce point : la supposée démocratie, mais on pourrait toutefois esquisser que les adjectifs « supposée » ou « autoproclamée » pourraient trouver du sens dans la filiation de réflexions telles que celles de Robert Manin 1, Daniel Gaxie, Noam Chomsky parmi tant d'autres –, il s'agissait alors d'une réflexion qui voulait se focaliser sur les processus révolutionnaires dans ces régimes représentatifs occidentaux au XXIème siècle. Il aurait alors été question de tenter de faire un « état des lieux » des dynamiques révolutionnaires dans la diversité des approches : intellectuelles, idéologiques et pratiques notamment.
Cet objet de recherche a été proposé au directeur