La grève est-elle l’ultime recours des travailleurs ?
La grève consiste en une suspension de la relation de travail selon une définition donnée par la jurisprudence « la cessation collective et concertée du travail en vue d’appuyer des revendications professionnelles ». Toute la question est donc de savoir si les revendications ne pourraient pas être exprimées et surtout entendues.
Il existe deux cas : le secteur public et le secteur privé. Dans le premier cas, les salariés, sous l’égide d’un syndicat doivent émettre un préavis de grève 5 jours avant celle-ci. Or ce temps est donné pour effectuer des négociations en vue d’éviter la grève. La grève n’est alors pas le dernier recours des travailleurs.
Quant au secteur privé, la grève peut être immédiate et peut alors devenir l’ultime recours car on ne négocie pas pour éviter la grève mais pour qu’elle se finisse le plus tôt possible.
L’ultime recours signifierait que toutes les autres solutions ont si ce n’est été mise en place au moins envisagées. Or de plus en plus, les salariés font grève pour exprimer un mécontentement afin de pouvoir négocier. Si le patron ne se met pas à la table des négociations cela peut se reproduire.
La grève est dans les deux cas un moyen de pression économique pour forcer une direction à si ce n’est accepter au moins écouter les revendications de ceux faisant grève. Pourtant une grève n’est jamais fait au hasard, elle coûte de l’argent à ceux qui la font et à ceux qui la subissent, la perte d’image étant très importante pour l’entreprise.
On remarque de plus en plus, que les représentants des salariés ne sont pas entendus ou écoutés, et cela est notamment dû à la nouvelle composition des entreprises où l’on met un gestionnaire en place mais où les vrais décideurs sont les investisseurs qui ne voient qu’une rentabilité à court terme. Si le travail de ces représentants n’est pas fait, alors la grève est l’ultime recours.
Correction :
Savoir est-ce qu’il n’y aurait pas