La grève
La grève est un arrêt complet du travail des salariés. En revanche, travailler au ralenti ou dans des conditions volontairement défectueuses, sans interruption véritable d’activité (« grève perlée ») ne constitue pas une grève véritable et peut être considéré comme une faute susceptible d’entraîner des sanctions disciplinaires.
Des revendications professionnelles : * A caractère salarial, * Relatives aux conditions de travail, * Relatives à l’exercice du droit syndical * Portant sur la défense de l’emploi
La protestation contre des décisions purement politiques (actes du gouvernement, de l’administration) n’est pas un motif légitime de grève.
Les revendications doivent être présentées à l’employeur (par les grévistes ou un syndicat) avant le déclenchement du mouvement. En revanche, une tentative de conciliation n’est pas obligatoire.
Un mouvement collectif : La grève doit être suivie par au moins 2 salariés. La cessation du travail peut être limitée à une fraction du personnel (un atelier, une catégorie de personnel,…) même minoritaire. Mais l’arrêt de travail d’un seul salarié n’est pas une grève, sauf si son action répond à un mot d’ordre national ou s’il est le seul salarié de l’entreprise.
La grève suspend temporairement votre contrat de travail, ce qui implique notamment que : * L’employeur ne peut pas licencier le salarié gréviste; * Le salarié ne peut pas recevoir son salaire pendant qu’il est en grève.
Son employeur peut déduire de son salaire la part qui correspond à la durée de la grève. Il peut aussi diminuer ou supprimer les primes liées à sa présence dans l'entreprise.
Un accord (ou " protocole ") de fin de grève peut prévoir le paiement de tout ou partie du salaire des grévistes.
S’il fait la grève, il doit respecter le travail des non-grévistes. En effet, le délit d'entrave est une cause de licenciement (ralentissement volontaire du travail en diminuant les