La guerre de troie n’aura pas lieu (jean giraudoux
La Guerre de Troie n’aura pas lieu, pièce en 2 actes, a été écrite par Jean Giraudoux en 1935. L’auteur c’est inspiré de l’Iliade, si bien qu’on connaît déjà la fin de l’histoire. Le texte est extrait de la scène 5 de l’acte II. C’est un dialogue entre Hector et Busiris. Ce dernier expert de la guerre essaye de convaincre Hector que Troie doit faire la guerre aux Grecs.
C’est pourquoi dans un premier temps on pourra étudier un discours bien construit puis, dans un second temps, montrer que le contenu de ce discours est peu convaincant.
Dans cette première partie, nous étudierons une armature logique, puis un caractère sérieux et enfin l’invocation du droit et de l’honneur.
Busiris semble dominer la scène puisqu’il a les répliques les plus longues et qu’il prend la parole 7 fois dans cet extrait. On a aussi une utilisation de connecteurs logiques comme « premièrement » à la ligne 7, « deuxièmement » à la ligne 21 et « troisièmement à la ligne 37.
Busiris, dans son discours, utilise le champ lexical de la marine avec les mots : « hissé » à la ligne 6, « bateau » à la ligne 9 et « port » à la ligne 14. Mais aussi le champ lexical de la guerre avec les mots : « navire de guerre » à la ligne 7, « front » à la ligne 28 et « déclarer la guerre » à la ligne 33. Et enfin celui de la diplomatie avec les mots : « règles internationales » à la ligne 4, « nation » à la ligne 18 et « paragraphe » à la ligne 24.
Le droit et l’honneur sont les champs lexicaux utilisés par Busiris dans ses arguments. Tout d’abord le champ lexical du droit est évoqué par les mots : « coupable » à la ligne 3, « congrès » à la ligne 23 et « manquement au premier degré » à la ligne 30. Le champ lexical de l’honneur est démontré avec les mots : « insulte » à la ligne 11, « position morale » à la ligne 19 et « perdue » à la ligne 35.
Dans cette seconde partie, nous verrons des propos ridicules, puis les exemples et enfin le retournement du