L’année 1947 est considérée comme le début officiel de la Guerre Froide en comprenant trois évènements majeurs : la doctrine Truman, la doctrine Jdanov et le Plan Marshall. Cette guerre sera marquée par l’affrontement des « deux grands », les États-Unis et l’Union soviétique. Le conflit apparaît suite à la Seconde Guerre Mondiale comme un affrontement entre le monde communiste et celui des démocraties libérales conduits par l’URSS stalinienne et les États-Unis respectivement. Le conflit s’avèrera total : tous les aspects de la vie des différents pays qu’y participent sont engagés (politique, idéologies, culture, économie, militaire). Cependant, jamais il n’y aura des attaques directes entre les deux blocs. Cette opposition pèsera alors sur les relations internationales. Le discours de Fulton prononcé par Winston Churchill en Mars 1946, en s’adressant à des étudiants mais aussi au président des États-Unis, Truman, dessine les grandes lignes du début de cette période. Churchill fut le Premier Ministre anglais lors de la Seconde Guerre Mondiale où il appela le peuple anglais à la résistance. Il sera remplacé par Attlee en Juillet 1945, personnage plus conservateur et de sentiments anti-communistes. Pour Attlee, les Soviétiques n’étaient que des alliés de circonstance contre le nazisme, justifiant ainsi leur alliance avec la Grande Bretagne et les États-Unis. Le 2 Septembre 1945, lors de la fin de la Seconde Guerre Mondiale, l’Allemagne se retrouve vaincue et divisée en quatre zones d’occupation. La Grande Alliance a éclaté le 8 Mai 1945 avec la chute de l’Allemagne en ouvrant une période de méfiance entre les pays, alignés selon deux systèmes opposés (communisme ou libéralisme). L’Armée Rouge a libéré et occupé l’Europe Occidentale, mettant en place des dirigeants communistes grâce à des élections truquées. Churchill dénonce dans son discours la domination exercée par l’URSS dans ces pays : Pologne, Tchécoslovaquie, Hongrie, Roumanie et Bulgarie. Des systèmes