La justice cours pascal
Biographie : voir le livre
Le contexte : voir * centralisation du pouvoir * essor de la vie intellectuelle * la question religieuse avec le jansénisme.
La notion de justice
Jus:en latin, sens religieux au départ, puis s'est restreint à son sens laïc, ensemble des règles effectivement appliquées dans la société, soit le droit positif. En somme, elle renvoie à la légalité ; mais son sens s'est étendu à l'équité, qui renvoie à une justice naturelle et universelle, considérée indépendamment du droit en vigueur.
Pascal pense que seule la légalité est en ce bas-monde et que nous ne pouvons connaître la véritable équité. La justice n'est pour lui qu'illusion ; son fondement n'est qu'imaginaire car la justice n'est qu'un déguisement de la force. Cependant, il convient de la suivre car elle peut constituer une figure de la charité.
Disproportion de l'homme
Pascal pose la question de la place de l'homme dans la nature, autrement dit de l'homme dans l'infini, puisque la nature est l'infini ?
Il constate l'immensité de la nature qui déborde les facultés humaines à l'appréhender et empêche l'homme de se la représenter. Puis Pascal opère le saut de la physique vers la métaphysique : « le plus grand caractère de la puissance de Dieu. »
Puis Pascal se plonge dans l'infiniment petit : dans cette situation symétrique de l'autre, l'homme expérimente également sa propre perte, son propre engloutissement : « Qu'il se perde dans ces merveilles aussi étonnantes dans leur petitesse que les autres par leur étendue. »
Les conséquences psychologiques sont alors l'effroi, la crainte l'admiration et le silence respectueux. Entre les deux infinis, il ne nous reste que le milieu. Nous sommes ainsi bornés. Et nous ne pouvons , dans le domaine de la connaissance qu'élaborer sur des hypothèses. Les sciences deviennent vaines : « La science des choses extérieures ne me consolera pas de l'ignorance de la morale au temps d'affliction, mais la science