Explication texte petit traité des grandes vertus de la justice
Il compare la douceur et la compassion à la justice en montrant qu’elles ne peuvent la remplacer, par exemple, la compassion, qui est le fait de souffrir avec quelqu’un et de chercher à remédier à cette souffrance n’a d’impact que pour les personnes visibles, à l’instar de la justice qui doit agir pour tous. Cette comparaison permet à l’auteur de mettre en évidence le lien entre la justice et les vertus de la compassion et la douceur, qui est de d’abord défendre les personnes « faibles » c’est-à-dire qui ne peuvent se protéger elles-mêmes, et qui ne peuvent pas se passer de l’action de celle-ci. Respecter cette justice vis-à-vis d’eux est un « devoir », que l’on comprend comme devoir moral. Il explique ainsi que la justice a un poids sur le plan social, en effet elle est indispensable car elle permet de mettre de l’ordre dans la société, par exemple, de nos jours elle permet de punir le viol ce qui ne serait pas …afficher plus de contenu…
Dans cette deuxième partie, l’auteur affirme qu’« une législation absolument juste » directement applicable n’existe pas. En citant Aristote, il détaille son raisonnement : « la justice ne saurait être tout entière contenue dans les dispositions nécessairement générales d’une législation », c’est-à-dire dans les textes adoptés par l’autorité détenant le pouvoir législatif. Prenons l’exemple d’un procès, le juge prendra toujours la décision du dernier verdict, en effet la sentence ne peut être directement sortie du code pénal. L’auteur donne alors ce qu’il manque à ces textes législatifs pour être « absolument juste »