La libellule
En langue française, le terme de libellule est en général employé au sens large pour désigner les odonates, qui regroupent deux sous-ordres : les demoiselles (Zygoptera) et les libellules stricto sensu (Anisoptera). Un troisième sous-ordre, les Anisozygoptères (Anisozygoptera) ne compte que deux espèces : une himalayenne et une autre japonaise. En 1996, Günter Bechly a regroupé les deux sous-ordres Anisoptera et Anisozygoptera en Epiproctophora notamment par leur analogie au stade larvaire (présence d'épiproctes et non de lamelles caudales comme chez les Zygoptères).
La science qui étudie les odonates est l'odonatologie, dont les spécialistes sont les odonatologues.
Les libellules étant carnivores (les larves comme les imagos), leur disparition progressive est donc liée à la disparition de la microfaune, notamment aquatique et volante. L'eutrophisation des milieux, le remembrement agricole, l'utilisation excessive de pesticides sont les principaux facteurs de la raréfaction des populations d'insectes et autres petits invertébrés, leurs proies.
Paradoxe de la faune, les libellules bénéficient sous les latitudes moyennes des conditions favorables dues au réchauffement climatique. On peut rapidement distinguer deux groupes : les espèces méridionales qui progressent volontiers formant de nouvelles colonies désormais en Belgique, Angleterre