La limite du plaisir

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Contentement, volupté, satisfaction, délices, régal, jubilation… des mots pour décrire le plaisir, ça ne manque pas. Le plaisir, finalement, est-ce que c’est bien ? Notre civilisation qui puise ses racines dans la religion judéo-chrétienne a un discours un peu double face à cette question. Il n’y a pas de tabou réellement par rapport à la question du plaisir. Mais ce qui procure du plaisir est souvent un peu suspect. Pourquoi a-t-il des limites ?

Pas loin du plaisir, il y a souvent les interdits : la gourmandise n’est-elle pas un des sept pêchés capitaux ? L’être humain a toujours eu du mal à se contrôler, il a dû inventer des gardes fous pour contrôler ses envies, « ses pulsions » diraient les psys. Avec des lois et grâce à l’éducation, il a pu peu à peu intérioriser les règles. Les plaisirs doivent être régulés, il leur faut des limites. Sans limites, c’est le chaos et limiter le plaisir est un moyen de protéger les individus, donc les groupes humains.

A quoi ça sert, comment le gérer ?

On ne peut pas parler de plaisir sans parler de plaisir sexuel, tout est prévu sur le plan sensoriel dans le corps humain, ici, on doit comprendre que le plaisir a une fonction… obscure ? Pas tant que ça, si le fait de faire l’amour apporte du plaisir aux partenaires, c’est que la nature le veut ainsi, pas seulement chez l’homme d’ailleurs. Le plaisir est outil de récompense qui a une vraie fonction. Et oui, si cela me fait du bien, je vais donc le rechercher régulièrement. La nature est satisfaite, la vie perdure : faire l’amour donne du plaisir, de fait, l’espèce se reproduit. Si tel ou tel fruit doit être digéré par un animal pour que sa graine soit transportée et puisse germer, il aura bon goût, les singes et les oiseaux le consommeront, et les plantes se multiplieront. La fonction du plaisir dépasse peut être nos visions un peu naïves, ce qu’a priori on n’avait pas prévu…

Mais avant les biologistes d’aujourd’hui, les penseurs s’interrogeaient depuis toujours :

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