La linguistique
Gottfried Wilhelm Leibniz ; William Jones ; Franz Bopp ; Jacob Grimm ; Rasmus Christian Rask ; August Schleicher ; Ernst Haeckel ; Charles Lyell ; Charles Darwin ; Karl Adolf Verner Depuis les balbutiements, dans l'Antiquité jusqu'au XIXe siècle, la linguistique se résumait principalement à la philologie (= étude d'une langue où d'une famille de langues fondée sur l'analyse critique de textes.). Ainsi, au Ve siècle av. J.-C., le grammairien indien Panini décrivit et analysa les sons et les mots du sanskrit.
Plus tard, afin de rendre les études philologiques plus faciles, les Grecs et les Romains introduisirent la notion de catégories grammaticales qui, pour l'essentiel, sont celles qui servent toujours de noyau à la grammaire.
Dès l'antiquité, les études philologiques donnèrent jour aux deux théories du langage; Dans le dialogue de Platon, Le Cratyle, Cratyle estime que la substance profonde des mots se retrouve dans l'aspect des mots qui les représentent alors que Hermogène développe l'idée du caractère conventionnel, arbitraire du langage ( = Saussure).
Au Moyen Age, les Arabes ont privilégié la dimension pragmatique des énoncés aux dimensions phonétique et sémantique ; leurs théories se rapprochent bcp de la théorie actuelle des actes de langage (voir petit mémoire maîtrise + livre).
En Europe, une grande partie de la production grammaticale du Moyen Age concerne encore le latin. A partir de la Renaissance on va s'intéresser un peu plus aux langues modernes.
Au XVII, le développement de l'imprimerie, la multiplication des traductions de la Bible dans de nombreuses langues et l'essor de nouvelles littératures rendirent possible la comparaison des langues (philologie comparée). Plusieurs penseurs ont le projet de décrire les langues non plus dans ce qui les différencient mais dans ce qui les rapproche. C'est l'époque de la "grammaire générale". Les tenants de cette époque estiment que si