La maison du chocolat
À gauche ; Tamanaco, un coffret de cinq ganaches nature associant différents crus de cacao.
« Une ganache réussie laisse s'exprimer chacun des grands crus de cacao qui la composent. Chacun possède un arôme qui lui est propre, une personnalité aussi précise que le son d'un instrument ou la voix d'un chanteur d'opéra.
Robert Linxe
À gauche : Rigoletto, un subtil mélange de chocolat au lait et de caramel. Ci-dessous : Jolika, une pâte d'amande crue parfumée à la pistache, enrobée de chocolat noir.
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À droite : le cacao en poudre de La Maison du Chocolat Ci-dessous : le coffret Habanera associe un chocolat noir parfumé à la pulpe de pêche de vigne et un chocolat au lait à la mirabelle.
Le chocolat prend les formes les plus diverses - tablettes, truffes, poudre, bouchées, pastilles, bonbons... -, et peut se transformer en gâteau, en boisson, en mousse, en soufflé, en bavaroise, en glace, etc. Cette nature, magique ou divine, explique qu'il soit vite devenu objet de passion, par exemple pour Garl von Linné, qui jadis classa le cacao sous l'étiquette « mets des dieux » (theobroma), et aujourd'hui pour Robert Linxe, qui lui a consacré un temple : La Maison du Chocolat. Comme par hasard, le botaniste suédois et le chocolatier basque ont aussi en commun la première syllabe de leur nom... Mais le rapprochement ne s'arrête pas là : le scientifique et l'artisan (« même si l'on pense que je suis un artiste, insiste Robert Linxe, je suis d'abord un manuel, pour qui sont décisifs les tours de main, ce savoir-faire fondé sur des gestes d'une grande précision, qu'il faut communiquer, transmettre... »), les deux chercheurs ont aussi un même souci de rigueur, de perfection, de qualité, et cette permanente insatisfaction qui excite la curiosité et encourage la recherche. « On n'arrive jamais à être parfait, confie le créateur de La Maison du Chocolat. À force de pugnacité, de persévérance et de beaucoup, beaucoup de travail, on arrive à... " quelque