La Mort du Roi Tsongor
Texte 1 : Une antiquité imaginaire
II- L’esthétique de ce passage
(Inspiration de Gaudé/L’imaginaire/clichés+poésie/exotisme métissé)
1) Un lieu mêlant sources antiques et africaines (orientales)
2) Le Thème du foisonnement
3) Le lyrisme de Gaudé
Une esthétique de simplicité → phrases courtes, l3 « pas un bruit n’accompagnait sa marche » voire minimaliste « c’était ainsi » l5-6, le rythme lent de certaines phrases scande cette évocation : « il s’acquittait de sa tâche, en silence, avant que le jour ne se lève » l6. Les figures de styles renforcent la simplicité de ce lyrisme.
Comparaison l5 « sa silhouette était celle d’un être vaporeux » ou l10 « c’était comme un grand navire de contrebandiers » ou métaphore l2-3 « La nuit pesait de tout son poids sur les collines » ou « Massaba était devenue le cœur anxieux »
Enumérations ternaires l15-16 : anaphore incantatoire (l24-25 « il…Ils….Ils…. »
III – Les aspects symboliques du texte (qui préfigurent la suite)
1) Katabolonga (solitude, discrétion et humilité)
2) Massaba en ébullition, le « cœur anxieux »
1)
Katabolonga est un des premiers personnages à être décrit et ce sera un des derniers à disparaître
Sa solitude est frappante : Il incarne la solitude, la discrétion, le devoir (sa tâche « sans croiser personne » « pas un bruit ») et cette apparition fait écho à sa disparition : Il mourra seul, auprès du tombeau de Tsongor.
Katabolonga est l’un des derniers chefs à avoir été battus par Tsongor. Il incarne en quelque sorte l’ennemi ultime mais aussi le symbole de la grandeur de Tsongor qui d’un ennemi a fait un serviteur fidèle et un ami. Son rituel matinal représente ici une certaine sérénité qui imprègne la ville et la vie de Tsongor
2)
Massaba est une ville qui incarne la vie et l’animation
Sa description est à rapprocher de celle de la fin de la guerre : tout ce qui est animation, foisonnement, couleurs est à opposer à son aspect final dévasté
Elle