"La nausée" sartre -- thèmes
Au début du roman, Roquentin a besoin de faire de l’historiographie. Mais, en même temps qu’il prend conscience de la contingence humaine, il trouve ce rôle d’historien de plus en plus difficile à endosser.
En effet il se rend compte que la vie n’est pas résumable à quelques événements. Pour que le personnage soit vraisemblable, il faut de la cohérence dans les faits. L’historien transforme la vie de quelqu’un en récit. Il simplifie sa vie, mais par la même occasion, il la falsifie.
L’autodidacte :
-culture uniquement livresque (->Roquentin qui ne parle que de vécu & d’expérience)
-humanisme mou (->véritable humanisme sartrien)
-pédophile
Moments parfaits d’Annie :
Le temps est flou, mou et multiple. Annie le structure, le délimite et obtient ainsi un sentiment de plénitude.
L’aventure :
Pour Sartre, l’aventure est irréelle :
-Il y a un début et une fin ce qui n’existe pas dans la vie. C’est lorsqu’on raconte quelque chose qu’on délimite le début et la fin. On élimine alors des détails, on simplifie la vie (car en réalité le présent est multiple : il se passe plusieurs choses au même moment) Il y a confusion entre la vie et le récit de la vie ! L’aventure n’est qu’une illusion.
-L’aventure n’existe que sous forme de récit. C’est la vie transformée en récit, mais ce n’est pas la vie en soit !
Roquentin se rend compte qu’il n’a pas vécu les aventures, il les a construites après coup...
La musique :
Elle a la même fonction que la description de Bouville nuit. Elle a une fonction sédative qui calme Roquentin et lui permet de passer de l’hypothétique à l’affirmation. La musique comprend en effet une logique interne une structure, un ordre qui le rassure (début/fin ; telle disharmonie requiert telle harmonie ; etc). C’est prévisible et donc rassurant.
-Schéma de l’aventure
-Moments parfaits d’Annie
-Musique
--> Structure et cadre les moments vécus. Apporte ainsi une sensation de plénitude. Il y a toujours un début