La peinture est un secteur porteur au Maroc. Et pour cause, le nombre croissant des professionnels opérant dans cette filière industrielle. D’abord, il faut préciser qu’il y a trois activités essentielles qui tournent autour de ce secteur : la peinture industrielle, la peinture pour la carrosserie et finalement la peinture pour le bâtiment. Pour la carrosserie et l’industrie, c’est généralement une peinture sur tôle et au niveau de ces deux activités, Prodec est leader sur le marché marocain. Quant au bâtiment, il faut préciser que la peinture suit dans ce cas l’évolution du secteur du BTP et celui du ciment et que le marché compte près d’une cinquantaine de fabricants », explique Saïd Bencherki, président-directeur général de Prodec. S’agissant de l’engouement que connaît actuellement ce secteur, Saïd Bencherki note que « la consommation par tête d’habitant au Maroc est de l’ordre de trois kg, alors qu’elle atteint 8 kg en Tunisie contre 25 kg en Europe ! En plus de cela, le Maroc est également en train de construire de nouvelles villes ». En tenant compte de ces paramètres, la consommation de la peinture ira donc crescendo, et c’est précisément pour cette raison-là que l’on constate récemment un développement de cette filière industrielle.
En fait, il y a au Maroc près de cinq fabricants qui contrôlent 90 % de la part du marché. Il s’agit notamment de Prodec, Akzo Nobels, Colorado, Belhaj et Arcol.
Il faut préciser que la part de marché de Prodec est estimée à 16 % et que le chiffre d’affaires de cette société dépasse les 230 millions de dirhams hors taxes.
À l’instar des autres secteurs, l’informel commence à plomber la peinture. « Vous savez, quand des produits se vendent, il y a de l’informel d’une manière automatique. Effectivement, l’on constate qu’il est de plus en plus présent dans le domaine de la peinture. Maintenant, l’on se pose la question sur ce que les autorités comptent faire dans ce sens. Pour chaque société, et par rapport au produit qui marche