La perception du temps dans fin de partie
Pas représentation ou conception du temps car sont termes philosophiques et justement il ne faut pas chercher de sens philo dans cette pièce ( métaphysique, philo, religieuse...). Fin de partie allemande, prises par Michael Haerdter, Beckett précise que dans cette pièce :Il n’est pas question de philosophie, mais peut-être de poésie1.
(exemple de l'intelligence :Hamm – Je me demande (Un temps) Une intelligence revenue sur terre ne serait-elle pas tentée de se faire des idées à force de nous observer ? (Prenant la voix de l’intelligence) Ah, bon, je vois ce que c’est, oui, je vois ce qu’ils font (Clov sursaute, lâche la lunette et commence à se gratter le bas-ventre des deux mains. Voix normale) Et même sans aller jusque là, nous-mêmes... (avec émotion) nous-mêmes... par moments... (véhément) Dire que tout cela n’aura peut-être pas été pour rien ! )
4 : Structure dramatique brisée ( expositioon, noeud, etc) => Schéma théâtral classique non respecté (courbe montante puis descendante, impliquant tensions et détente). Tension omniprésente à cause de la question en suspens « Clov quittera-t-il Hamm ? ». Pas dans le temps dramatique, ni dans de la mort, même si elle est omniprésente.
5 :Pièce = entre-deux interminable = temps de la pièce. Temps plein passé (nostalgie multiple), disparition proche. Leur temps est différent du notre, il est hors de la vie (mimésis absente). « Lieu temporel » hors du monde, mais existant.
6 Seule progression de ce temps : petites découvertes que l'on fait sur les persos et sur le monde, petit à petit, la dégradation se fait de plus en plus présente.
7 Temps de l'attente dominant et auquel on ne peut échapper. L'attente est justement mis en avant, particulièrement son caractère insupportable.
7 Ce qui domine, c’est le temps de l’attente, de l’anxiété, cette « bouillie stagnante » dont a parlé Günther Anders5. Rien à faire pour s’en dépêtrer. L’attente est reconduite et ne connaîtra