"La peste" albert camus
Première partie
L’action se situe à Oran, en Algérie on ignore l’année exacte «les curieux événements qui font le sujet de cette chronique se sont produits en 194» (page 11). Bernard Rieux, un médecin, découvre en sortant de son cabinet, le matin du 16 avril 194. , un rat mort. Cette découverte ne l’inquiète pas outre mesure. Le lendemain, le concierge de son immeuble, Mr Michel l’informe qu’il a trouvé trois rats morts dans le couloir : il justifie cette découverte par une mauvaise blague. Or, le nombre de rats morts augmente chaque jour «mais dans les jours qui suivirent, la situation s’aggrava. Le nombre de rongeurs ramassés allait croissant et la récolte était tous les matins plus abondante» (page 21). Ensuite le concierge, Mr Michel tombe malade : il est fiévreux et se plaint de «grosseur» au niveau de la gorge. Son état s’aggrave et le 30 avril, il décède. Les décès dans des circonstances similaires vont se multiplier. Rieux s’interroge donc sur la raison de ce fléau : il consulte Castel, médecin comme lui et tous deux songent à la peste. Ils entreprennent alors d’informer les autorités préfectorales de la nature de ce fléau : les réactions furent vives «- la question, dit brutalement le vieux Castel, est de savoir s’il s’agit de la peste ou non. Deux ou trois médecins s’exclamèrent. Les autres semblaient hésiter. Quant au préfet, il sursauta et se retourna machinalement vers la porte, comme pour vérifier qu’elle avait bien empêché cette énormité de se répandre dans les couloirs.» (pages 50-51).
Néanmoins, si le nombre de morts a un temps, régressé (une dizaine en quelques jours), l’épidémie a de nouveau repris de plus belle et le nombre de morts a augmenté ; le préfet a donc pris une décision, celle de fermer la ville «le jour ou le chiffre de morts atteignit de nouveau la trentaine, Bernard Rieux regardait la dépêche officielle que le préfet lui avait tendue en disant «ils ont eu peur». La dépêche portait : «déclarez l’état