La phylosophie africaine
Identité et développement ont souvent été présentés comme « lieu tenant » de la philosophie africaine. Notions principales et principielles, la première si revendiquée et même brandie à grand renfort de courbettes, galipettes et autres requêtes, continue de se voir comme porte étendard d’une renaissance qui se veut africaine face à une Afrique précisément en pleine renaissance. La seconde pour sa part, entre dénégations, neurasthénies et récriminations relève de plus en plus de la chimère. La culture semble être une réalité plus spontanément applicable ou simplement appliquée et même revendiquée par les sociétés dites traditionnelles, c’est-à-dire dans des milieux où le boom technoscientifique n’a pas vraiment fait ses preuves en termes de production. En effet, autant il semble plus correct de parler d’anthropologie (culturelle) ou d’ethnologie en ce qui concerne les mondes « primitifs » d’en bas, autant la sociologie semble a priori plus appropriée pour les sociétés « civilisées » d’en haut. De la même manière, parler de « culture » pourrait être plus recevable pour les peuples « en retard »