La place de l'automobile dans les sociétés contemporaines
En 1769, lorsque le français Joseph Cugnot a présenté son "fardier à vapeur", simple chariot propulsé par une chaudière à vapeur, il ne pouvait se douter de l'exceptionnelle destinée de son invention. De fait, celle-ci est reconnue comme l'ancêtre de l'automobile, qui a pris au cours du vingtième siècle une place considérable dans le monde.
Des dizaines et des dizaines de millions d'automobiles sont en circulation sur tous les continents. Facteur d'émancipation pour les uns, insupportable pollueuse pour les autres, la voiture est aujourd'hui controversée. Les préoccupations environnementales et de sécurité routière ont conduit gouvernements et citoyens à réfléchir sur l'automobile.
Une telle réflexion est relativement novatrice, et amène à constater que les interactions entre l'homme et l'automobile concernent de nombreux domaines.
Si la généralisation de l'automobile est aujourd'hui reconnue comme un progrès et est indispensable au quotidien de la plupart d'entre-nous, il ne faut pas perdre de vue ses aspects négatifs.
Sauf à rentrer dans une logique rétrograde et contestataire, il n'est pas possible de ne pas reconnaître les bienfaits qu'a pu apporter la généralisation de l'automobile dans le monde. Cette généralisation s'est principalement effectuée au cours du dernier tiers du vingtième siècle.
En prenant l'individu isolément, on constate que l'apparition de la voiture lui permet un gain important de liberté en facilitant ses déplacements. Les loisirs et l'autonomie de chacun sont ici les principaux domaines concernés.
En ayant la propriété ou même la simple jouissance d'une voiture, tout individu peut se déplacer librement, sans dépendre de quiconque. Dans le monde moderne – où sont disséminés lieux de vie, de travail, d'achats et de loisirs –, il s'agit d'un facteur considérable d'autonomie des individus. Plus anecdotiquement, chacun de nous se souvient que
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