La polygamie
Une autre question peut se poser : la comparaison de ce verset avec le verset qui dit: "Vous ne pouvez pas être justes à l'égard de chacune de vos femmes, même si vous en avez le désir. Ne soyez donc pas trop partiaux et ne laissez pas l'une d'entre elles comme en suspens". Coran, an-Nisa' (Les Femmes) IV 129, nous conduit au résultat suivant: Dieu interdit la polygamie car Il l'a conditionnée à la justice que le second verset considère comme impossible à réaliser, même au cas où l'on tient ardemment à la respecter, ce qui donne à penser que la Législation est entravée d'une manière qui empêche son application en lui donnant l'aspect d'une solution habile qui annule l'autorisation de la polygamie d'une façon indirecte.
On peut dire à ce propos:
Premièrement: nous avons déjà signalé que la condition intervient dans le sens de la prévention liée à la situation légale et économique de l'homme et non pas dans le sens de l'obligation juridique.
Deuxièmement: la justice ayant le statut de condition dans le premier verset est la justice dans le versement de la pension, alors que la justice dont parle le seconde verset est la justice en matière d'amour et du penchant sentimental. Cela se comprend de la parole divine disant: Ne soyez donc pas trop partiaux et ne laissez pas l'une d'entre elles comme en suspens", Coran, an-Nisa' (les Femmes) IV 129, qui représente l'ordre divin interdisant la déviation, au niveau affectif, au point avec lequel l'homme arrive à abandonner sa femme et à la laisser "suspendue", entre le mariage et le divorce. On peut même dire que cette manière de souligner l'envergure que la relation doit représenter un aveu de sa légitimité. La distinction des deux sens de la "justice" dans les deux versets provient des Imams de la Famille du Prophète (que la paix soit sur