la polyglobulie
Les réponses à l’altitude de l’organisme sont multiples, elles se traduisent par des modifications de :
La ventilation
La circulation sanguine
Les tissus
La ventilation est l’adaptation la plus facilement perceptible. Le corps ventile plus profondément et à un rythme soutenu (élévation du volume courant et de la fréquence ventilatoire). Cette hyperventilation va permettre d’apporter davantage d’air et donc d’oxygène au corps.
La circulation est plus rapide. Du fait de la baisse de la quantité d’oxygène présente au niveau des poumons, le sang aura plus de mal à se charger complètement en molécules, la vitesse de circulation du sang augmente donc. Le débit cardiaque s’élève principalement grâce à une augmentation de la fréquence cardiaque.
Au niveau des tissus, il semblerait qu’une suite de changements structuraux interviennent avec comme conséquence une amélioration des échanges entre la circulation sanguine et les cellules musculaires. Parmi les modifications observées il y a une augmentation du nombre de petits vaisseaux sanguins. A l’intérieur des cellules musculaires la quantité et l’activité des enzymes intervenant dans la production d’énergie aérobie semblent accrue.
Dans un avion la pressurisation de la cabine est un élément essentiel qui a pu permettre aux hommes de monter très haut en altitude tout en gardant des conditions de respiration confortable.
Sans cette pressurisation la vie à bord serait impossible car il n’y aurait pas assez d’oxygène pour respirer. En effet l’homme à besoin d’une quantité d’oxygène minimum pour respirer et vivre normalement or avec une altitude trop élevée ce volume est insuffisant.
On passe alors en hypoxie