La poétique d’aristote.
Poétique ( du grec poiesis ( fabrication
( un savoir-faire qui s’applique à la littérature
( un ensemble de règles s’appliquant à la littérature (théâtrale)
Aristote, grand philosophe de l’Antiquité. IVème siècle avant JC.
A écrit des ouvrages traitant de physique et de métaphysique.
S’est intéressé à la production des œuvres d’art, à la poétique et à la rhétorique (composition du discours).
Sa Poétique est amputée, d’où une vision nécessairement faussée de son œuvre : - un livre sur la tragédie - un livre sur l’épopée
Mais rien sur la poésie lyrique ou la comédie. CF Le nom de la rose d’Umberto Eco.
Aristote énonce les règles qu’il juge essentielles pour composer un certain nombre d’œuvres d’art. Ce sont des règles destinées à faire réfléchir sur les caractères fondamentaux de l’œuvre d’art, ses effets, sa composition, sa viabilité.
Raisonnant en naturaliste, il opère une classification et s’intéresse aux situations dramatiques, aux caractères et à leur reconnaissance.
Il considère que l’homme a une disposition naturelle pour le rythme, la mélodie et l’imitation.
2 valeurs s’imposent vite comme fondamentales : la mimésis et la catharsis.
La mimésis ou l’imitation.
Selon Aristote, l’œuvre d’art repose sur l’imitation de caractères et de situations que l’homme va représenter pour se purifier.
Il y a identification : le héros subit à notre place.
Mais attention, la mimésis n’est pas une simple imitation. Il y a transposition de la réalité.
NB : Platon a moins confiance qu’Aristote en la mimésis. Comme Rousseau, il considère que le réel est supérieur à l’imitation. Il condamne donc le théâtre et chasse « les poètes de la Cité ».
La catharsis ou la purification.
Grâce à la représentation scénique, le spectateur se libère notamment de la souffrance et de la douleur. L’action va faire éprouver au spectateur 2 types de sentiments : la crainte ou la pitié.
C’est là le mobile de l’œuvre d’art selon