I- La propagande au service du régime de Vichy
a) Les différentes formes de propagande sous l’occupation
Le secteur de propagande du régime de Vichy se compose de huit secteurs, dont par exemple les départements de la presse et du cinéma.
Le cinéma : Il est rapidement mit sous tutelle, même si les informations sont clairement orienté d’un point de vue idéologique, on ne peut pas dire que les fictions aient une grande place dans la propagande.
Les journaux : Les journaux sont également au service du régime, avec différents degrés d’adhésion. Il n’existe plus de presse d’opposition, ou alors, elle est clandestine, et donc interdite.
La radio : La radio occupe une place primordiale dans la propagande à tel point que l’on a parlé de « guerre des ondes ». Elle commence dès la fin des combats, en France avec d’un côté le Maréchal Pétain, qui annonce l’armistice le 17 juin 1940 et de l’autre avec le Général De Gaulle qui appelle à poursuivre le combat, le lendemain sur la BBC, c’est le célèbre appel du 18 juin 1940. Entre ces deux voies, se fraye la volonté de Goebbels, le grand patron de la propagande Nazie, qui pense que les ondes sont l’avenir de la propagande. De ce fait, Radio-Paris diffuse, dès le 3 juin des traductions de communiqué de la Wehrmacht (forces armées du Reich Allemand). Radio-Paris qui est passé sous le commandement de la Propaganda Abteilung (développement dans les régions des services de propagande et de censure). Rapidement un refrain se fait entendre sur Radio-Londres (l’onde des résistants) « Radio-Paris ment, Radio-Paris est allemand ». Le gouvernement de Vichy, conscient que le contrôle des ondes est primordial, va créer le 3 septembre 1940, sa propre radio : Radio-Vichy. Cette onde sera aussi utilisée par le Maréchal Pétain pour s’adresser aux Français. La guerre des ondes a aussi lieu dans les foyers, car si nous voulons écouter autre chose que Radio-Paris ou Radio-Vichy, selon l’endroit où on habite, il faut écouter